Méthode innovante combinant calcul, stockage et mise en réseau en un seul et unique système, l’hyperconvergence des réseaux séduit plus d’une entreprise en raison de ses multiples avantages. Flexibilité des systèmes informatiques, adaptabilité en temps réel et économie de coûts : pourquoi opter pour une architecture hyperconvergée ?
L’hyperconvergence des réseaux : le concept
On appelle l’hyperconvergence un framework IT qui combine le calcul, le stockage et la mise en réseau dans un seul système. Rappelons que les systèmes d’information traditionnels sont conçus autour de ces trois niveaux physiquement séparés et qui possèdent son propre cycle de mise à niveau et de gestion.
L’objectif premier est de réduire la complexité des datacenters et de faire augmenter leur évolutivité en s’approchant de la flexibilité d’un Cloud tout en restant une structure sur site. Émergent donc des plateformes hyperconvergées qui comprennent :
- Un hyperviseur, pour le traitement virtualisé.
- Un stockage défini par logiciel.
- Une mise en réseau virtualisé.
La digitalisation de la société et de l’économie ont considérablement contribué à voir émerger des solutions de virtualisation des réseaux informatiques professionnels, à l’instar de l’hyperconvergence des réseaux. En effet, quel que soit son domaine d’activité, une entreprise a cruellement besoin du digital, à tous ses niveaux de fonctionnement, à tout moment et dans tous ses services.
Les systèmes informatiques doivent désormais fournir un haut niveau de performances, rester constamment sécurisés et facilement disponibles. Ce besoin a d’abord débouché sur l’externalisation des systèmes informatiques. Puis la technologie a franchi un cap avec l’hyperconvergence des réseaux. La hausse du nombre de HCI (systèmes hyperconvergés) se chiffre à près de 78 % en un an (pour l’année 2018), ce qui laisse entendre que le marché franchira la dizaine de milliards de dollars d’ici la fin d’année.
Attention, dans une structure classiquement convergente, les composants calcul, stockage et réseau sont regroupés selon un ensemble préfiguré (ce qui en simplifie considérablement la gestion). Mais ces composants peuvent être séparés, ce qui n’est pas le cas d’une structure hyperconvergée.
Ces infrastructures sont regroupées en nœuds qui créent des centres de ressources et de calcul. Elles peuvent être prises en charge par un seul et unique fournisseur et permettent d’obtenir un IT correspondant aux besoins des entreprises, sans modifier l’intégralité de l’infrastructure informatique de base. Désormais, avec le système de l’hyperconvergence, les fonctions des datacenters sont exécutées dans une couche logicielle et non plus sur du matériel dédié.
L’hyperconvergence réseau et le stockage
Mettre en place l’hyperconvergence réseau requiert de virtualiser l’infrastructure de stockage du système informatique. Dans ce contexte, on sépare le logiciel de stockage et le matériel. Le stockage logiciel nécessaire à l’hyperconvergence des réseaux s’adapte à tous les systèmes x86 (contrairement aux systèmes classiques NAS ou SAN). Le propriétaire du matériel accède donc à l’indépendance logicielle et accroît son niveau de cybersécurité.
Puisque le stockage de la structure est définir par logiciel, l’approche des réseaux hyperconvergés offre la création d’une couche logicielle entre le système de stockage physique et la requête de données, ce qui permet à l’entreprise de véritablement décider de la manière de stocker ses informations (et du lieu de stockage). Par exemple, les nœuds de stockage qui constituent ces infrastructures agissent comme un tout, cependant si l’un d’eux tombe en panne, cela n’affecte pas le reste des nœuds. La restauration des données en est considérablement simplifiée.
Hyperconvergence des infrastructures et mise en réseau
La mise en réseau logicielle virtualise les fonctions au sein d’une infrastructure hyperconvergée. Les fonctions de mise en réseau et celles du contrôle de réseau sont donc séparées afin de centraliser la gestion et la programmation du réseau. Les exploitants du système peuvent donc contrôler le trafic via un panneau de contrôle centralisé et ne gèrent plus manuellement chaque périphérique du réseau.
Quels sont les avantages de l’hyperconvergence des réseaux ?
Le milieu professionnel de l’ingénierie de l’architecture informatique considère que l’hyperconvergence des réseaux offre trois grands avantages :
La réduction des coûts : les réseaux hyperconvergés représentent un coût moindre que les infrastructures logicielles classiques, car ils sont exécutés sur des serveurs grand public et non sur des équipements dédiés (et de ce fait, très nombreux à maintenir). La place physique occupée est également moins importante : un même serveur est en mesure d’occuper plusieurs fonctions. L’encombrement est diminué, ce qui a également un impact positif sur la consommation électrique et les coûts généraux de maintenance des réseaux hyperconvergés. La très grande simplicité de gestion offerte par l’hyperconvergence des réseaux permet également de gérer un seul et unique système intégralement à distance. Les ressources sont ainsi mieux utilisées et optimisées. Cette mutualisation complète offre également de diminuer les dépenses énergétiques et l’impact écologique des datacenters. Il en va de même de la main d’œuvre et des frais de licences logicielles, qui sont considérablement amoindris par l’hyperconvergence des réseaux.
L’hyperconvergence des réseaux apparaît comme une excellente solution afin de moderniser les datacenters. C’est une technique qui permet de leur donner la même flexibilité qu’une infrastructure dans le Cloud public, sans pour autant les priver de leur hardware sur place. Les datacenters ainsi modifiés présentent une meilleure évolutivité et se calquent mieux sur les besoins de l’économie d’aujourd’hui. Les réseaux hyperconvergents peuvent être étendus au fil du temps, en ajoutant de nouveaux éléments.
Il est donc désormais très simple, facile et rapide d’augmenter son espace de stockage ou sa puissance de calcul : l’hyperconvergence des réseaux se pilote à distance via une plateforme sécurisée. Les entreprises qui ont choisi de passer à ces infrastructures logicielles sont donc mieux en mesure de suivre l’accélération des activités économiques et de diversifier leurs usages du numérique. La réactivité des sociétés est au cœur de leur réussite professionnelle, l’hyperconvergence des réseaux leur offre d’adapter leur système informatique aux pics d’activité qu’elles rencontrent dans l’année (la dimension des infrastructures IT ne se détermine plus annuellement, comme auparavant). Naturellement, lorsqu’elles retrouvent une activité plus basse, elles peuvent diminuer leur espace ou leur puissance de calcul de manière quasi-instantanée.
Enfin, la gestion des réseaux hyperconvergents est également simplifiée, elle ne requiert pas l’intervention constante d’experts informatiques. Les entreprises sont alors d’autant plus autonomes et peuvent bénéficier d’un service véritablement sur mesure, qu’elles modulent elles-mêmes (ce qui est également un grand gain de temps). L’architecture par essence évolutive des architectures réseau hyperconvergés permet de fournir toutes les ressources nécessaires à une architecture logicielle depuis les serveurs x86. Les collaborateurs d’une structure peuvent alors aisément profiter d’une multiplicité d’applications de travail et suivre les mises à jour régulières requises pour pleinement profiter des fonctionnalités de ces produits. Avec l’hyperconvergence réseau, une entreprise peut alors déployer au sein de sa structure les applications de manière progressive et ainsi offrir à ses salariés de mieux maîtriser le digital et de pleinement accepter la transition numérique.
L’ESGI offre des cursus de très haut niveau technique et académique, dont un Mastère Architectures Réseaux très apprécié des recruteurs du secteur.
L’hyperconvergence réseau est plébiscitée par de nombreux techniciens informatiques et de plus en plus d’entreprises s’y mettent. Elles peuvent ainsi mieux utiliser le digital dans leurs activités professionnelles et rester véritablement compétitrices dans l’économie numérique internationale.