La « low tech », qu’est-ce que c’est au juste ?


Actualité publiée le 2 février 2022

Le terme low-tech s’oppose à l’appellation high tech. Le concept se caractérise par le recours aux technologies simples, économiques et accessibles à tous. Facilement réparables et localement disponibles, les outils de la low-tech doivent répondre à des critères écologiques de recyclage ou de production. En quoi consiste cette tendance et quels sont les enjeux de la low-tech pour l’industrie informatique ?

La low-tech : vers une industrie informatique durable et responsable ?

La low-tech cherche à répondre aux besoins des consommateurs avec des solutions technologiques moins sophistiquées, coûteuses et dommageables pour l’environnement. Cependant, la low-tech ne souhaite pas sacrifier à la qualité du service ou au niveau de performance dont font preuve les outils qu’elle propose.

 

La low-tech a le vent en poupe et s’inscrit dans une volonté de créer des systèmes économiques viables, respectueux de l’environnement et plus responsables. À ce titre, l’industrie low-tech cherche à prendre en compte son impact sur la nature et à soutenir une économie pérenne, basée sur l’exploitation raisonnée des ressources naturelles et attentive au respect de la condition humaine.

 

Proche du développement durable, les enjeux de la low-tech sont mieux compris par les pouvoirs publics et les grandes industries du secteur. On voit le nombre d’initiatives qualifiées se multiplier. Le meilleur exemple est l’initiative de Linux qui propose l’allègement de son système d’exploitation participatif afin de prolonger l’utilisation de machines aux performances obsolètes.

 

 

Quels sont les enjeux de la low-tech pour l’industrie informatique ?

Le mouvement low-tech vise à simplifier la technologie, il ne s’agit pas de rejeter en bloc les avantages des outils high-tech, mais de proposer une approche plus durable de l’industrie. Les applications des potentiels instruments low-tech sont multiples et touchent à tous les secteurs : agriculture, enseignement, santé, etc.

 

Les entreprises informatiques et les éditeurs de logiciel ont bien compris les enjeux de la low-tech. Ils cherchent à proposer des nouveaux instruments qui prennent en compte cette tendance pour répondre à la demande de leurs consommateurs. À ce titre, se sont développés les Fairphones, véritables smartphones aux performances technologies de haut niveau. Les initiatives comme la permaculture, la mise en place de circuits courts ou les écoquartiers s’appuient sur des dispositifs high-tech existants, que des professionnels remanient afin de leur permettre de servir des initiatives durables.

 

Pour mettre en œuvre ces principes et créer des outils low-tech, il est tout à fait envisageable de suivre un cursus dans un établissement spécialisé en informatique. L’ESGI, école supérieure en génie informatique, propose un enseignement véritablement axé sur les dynamiques actuelles du secteur. Les formations sont dispensées par des professionnels en poste dans leur propre structure, qui actualisent constamment le contenu de leurs cours afin de refléter les mutations du secteur. Les étudiants de l’établissement sont aussi sensibilisés aux questions environnementales et éthiques de l’industrie informatique.

 

 

La low-tech se développe et regroupe de plus en plus d’adeptes. La nouvelle génération des professionnels des nouvelles technologies doit prendre en considération cette tendance, afin de l’intégrer à sa recherche en création de nouveaux outils.

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