Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle à Paris


Actualité publiée le 5 février 2025

À partir du 6 février 2025, Paris deviendra le théâtre d’une série d’événements majeurs dédiés à l’intelligence artificielle (IA), visant à renforcer son rôle au service de l’intérêt général. Pendant près d’une semaine, experts, chercheurs, entrepreneurs et décideurs politiques se réuniront pour échanger et collaborer autour des enjeux éthiques, technologiques et économiques de cette révolution numérique. 

 

twitter sommet pour l'action (2)

 

Un programme riche et diversifié 

 

 

Cette semaine sera marquée par une programmation variée, s’adressant aussi bien aux professionnels qu’au grand public : 

  • Journées scientifiques, les 6 et 7 février : Des conférences et tables rondes réuniront des chercheurs de renommée mondiale pour débattre des avancées et des défis de l’IA dans des domaines tels que la santé, l’éducation, et l’environnement. 
  • Week-end culturel, les 8 et 9 février : Des expositions et performances artistiques mettront en avant l’impact de l’IA sur la création et l’expression artistique. 
  • Sommet international au Grand Palais, les 10 et 11 février : Ce temps fort réunira des chefs d’État, des représentants d’organisations internationales et des acteurs clés du secteur privé pour discuter des politiques à adopter pour une IA éthique et inclusive. 
  • Événements parallèles : De nombreux débats, ateliers et démonstrations technologiques seront organisés à travers la capitale, impliquant universités, laboratoires et startups innovantes. 
  • Journée pour les entreprises, le 11 février : Une attention particulière sera accordée aux défis et opportunités de l’IA pour les entreprises, avec des interventions d’experts et des espaces de networking. 

 

 

 

 

Un rendez-vous international incontournable 

 

 

L’initiative vise à positionner Paris comme un hub mondial de la réflexion et de l’innovation sur l’IA responsable. Les discussions porteront sur la nécessité d’un cadre réglementaire équilibré, garantissant à la fois l’innovation et la protection des droits fondamentaux. 

Ouvert à tous, cet événement permettra au public de découvrir les enjeux de l’IA, d’interagir avec les experts et d’expérimenter les dernières avancées technologiques. Alors que la place de l’IA dans nos sociétés ne fait que croitre, cette semaine parisienne représente une opportunité unique d’en comprendre les implications et de participer à la construction d’un avenir numérique éthique et durable. 

 

 

 

 

Se préparer aux changements avec la filière Ingénierie de l’Intelligence Artificielle et Big Data (IABD) de l’ESGI 

 

 

Dans cette dynamique, la filière Intelligence Artificielle et Big Data (IABD) de l’ESGI constitue un choix de formation stratégique pour les étudiants souhaitant s’investir dans un domaine d’avenir. Rejoindre cette filière permet de bénéficier d’un enseignement alliant théorie et pratique, assurant l’acquisition de compétences essentielles en machine learning, data science et développement d’algorithmes intelligents. 

L’ESGI se distingue par son approche pédagogique innovante et professionnalisante, permettant aux étudiants de travailler sur des projets concrets en collaboration avec des entreprises et laboratoires de recherche. De plus, la filière IABD sensibilise ses étudiants aux considérations éthiques et sociétales de l’IA, afin qu’ils puissent concevoir des solutions technologiques responsables et durables. 

En rejoignant cette formation, les futurs ingénieurs en IA et Big Data bénéficieront d’un large réseau de partenaires et d’opportunités professionnelles dans un secteur en pleine expansion. La présence de l’ESGI et de sa filière IABD aux événements liés à l’IA renforce leur lien avec l’écosystème technologique et les perspectives d’avenir des étudiants dans ce domaine clé de l’innovation numérique. 

Fnac Darty et Ecosystem lancent un passeport digital pour l’électroménager reconditionné


Actualité publiée le 29 janvier 2025

Dans un contexte où durabilité et transparence sont devenues des priorités, Fnac Darty, en partenariat avec l’organisme Ecosystem, introduit un passeport digital pour les appareils électroménagers de seconde main. Ce projet novateur s’appuie sur des technologies blockchain pour garantir la traçabilité et la fiabilité des informations liées aux produits, répondant ainsi à une demande croissante des consommateurs en quête de confiance. 

 

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Répondre aux défis du marché de seconde main 

 

 

Le marché de l’occasion prospère dans de nombreux secteurs, mais l’électroménager reste encore à la traîne. La raison ? Une méfiance envers l’état des appareils proposés. Les consommateurs hésitent souvent à acheter un réfrigérateur ou un lave-linge d’occasion, incertains de leur état réel, de leur historique de réparations ou de la qualité des pièces utilisées. Pour remédier à ce problème, Fnac Darty et ecosystem mettent en place un passeport numérique accessible via un QR code. Cette dernière offre des informations précieuses : origine, réparations effectuées, pièces remplacées, et conseils d’entretien. 

Vincent Gufflet, Directeur Services et Opérations de Fnac Darty, précise : « Ce passeport d’entretien permet de rassurer les consommateurs tout en les accompagnant dans l’utilisation durable de leurs produits. » 

 

 

 

Une collaboration industrielle au service de la durabilité 

 

Cette initiative est ouverte à tous les acteurs de la filière, des fabricants aux réparateurs, en passant par les distributeurs et recycleurs. Elle s’inscrit dans le cadre des objectifs de la loi AGEC de 2022, qui lutte contre le gaspillage en favorisant la réparation et la prolongation de la durée de vie des produits. 

Pierre-Nicolas Hurstel, directeur général d’Arianee, explique : « Grâce à la blockchain, nous assurons une transparence totale entre les différentes parties prenantes tout au long du cycle de vie du produit. » Le passeport digital peut être créé à chaque étape clé : fabrication, vente, réparation ou reconditionnement. 

 

 

 

Premiers pas : les appareils du Village Olympique 

 

 

Fnac Darty a débuté avec 4 000 appareils récupérés du Village Olympique de Paris 2024. Ces produits, réparés et reconditionnés, sont disponibles à la vente via la plateforme 2nde Vie Collectors et en magasins. Le passeport numérique inclut l’historique complet du produit, des informations d’entretien, et des rappels pour prolonger sa durée de vie. 

 

 

 

Une généralisation prévue en 2025 

 

 

À partir du premier trimestre 2025, Fnac Darty élargira ce système à tous ses appareils électroménagers de seconde main, avec une extension progressive aux produits neufs et réparés. Ce projet s’inscrit également dans le cadre européen, avec l’entrée en vigueur du Passeport numérique du produit (DPP) à partir de 2027, qui rendra obligatoire la traçabilité des biens physiques mis sur le marché européen. 

 

 

 

Une initiative qui inspire les futurs experts de la mobilité et des objets connectés 

 

 

Au-delà du secteur de l’électroménager, cette innovation préfigure une transformation globale des industries grâce à l’usage des technologies blockchain et des objets connectés. Les applications potentielles sont vastes, notamment dans la filière mobilité et objets connectés, où la traçabilité et l’interconnexion des données sont essentielles. Pour les passionnés souhaitant jouer un rôle clé dans ces évolutions technologiques, des formations comme celles proposées par la filière Mobilité et Objets Connectés de l’ESGI offrent une opportunité unique de devenir les experts de demain. Ces cursus permettent d’acquérir les compétences techniques et stratégiques nécessaires pour développer les solutions responsables et innovantes qui façonneront l’avenir. 

Avec cette avancée, Fnac Darty et Ecosystem montrent la voie vers une consommation plus durable et éclairée, tout en inspirant une nouvelle génération de talents prêts à relever les défis de demain. 

 

La fin de la désinformation grâce à l’IA


Actualité publiée le 22 janvier 2025

Face à la montée en puissance de la désinformation sur les réseaux sociaux, des chercheurs britanniques développent une IA capable de détecter 99?% des fake news, tandis que Meta, géant des plateformes numériques, abandonne son programme de vérification des faits aux États-Unis. Deux approches contrastées qui interrogent sur l’avenir de la lutte contre les fausses informations. 

 

twitter fake news

 

Une avancée technologique prometteuse contre les fake news 

 

 

Des chercheurs de l’Université de Keele, au Royaume-Uni, ont mis au point un outil d’intelligence artificielle capable de détecter les fausses informations avec une précision impressionnante de 99?%. Cette technologie repose sur une méthode dite de « vote ensembliste », qui combine les prédictions de plusieurs modèles d’apprentissage automatique pour évaluer la fiabilité des sources d’information. Les résultats obtenus dépassent les attentes initiales des chercheurs, offrant ainsi un espoir dans la lutte contre la propagation de la désinformation en ligne.  

 

 

 

Meta abandonne son programme de fact-checking aux États-Unis 

 

 

Parallèlement, Meta, la société mère de Facebook, Instagram et Threads, a annoncé la fin de son programme de vérification des faits aux États-Unis. Ce programme, lancé en 2016, faisait appel à des organisations tierces pour identifier et examiner les informations erronées sur ses plateformes. Désormais, Meta adopte un système de modération participative similaire aux « Community Notes » de la plateforme X (anciennement Twitter), où les utilisateurs peuvent signaler les publications potentiellement trompeuses et fournir un contexte supplémentaire. Cette décision suscite des inquiétudes quant à une possible augmentation de la diffusion de la désinformation et des discours de haine sur les plateformes de Meta. Des experts estiment que cette approche pourrait surcharger les utilisateurs, les obligeant à distinguer eux-mêmes le vrai du faux, ce qui pourrait nuire à la qualité de l’information en ligne.  

 

 

 

Un contraste saisissant

 

Ces deux actualités illustrent des approches divergentes face au défi de la désinformation. D’un côté, l’Université de Keele développe des outils technologiques avancés pour renforcer la détection automatisée des fake news. De l’autre, Meta transfère la responsabilité de la vérification des faits à sa communauté d’utilisateurs, suscitant des débats sur l’efficacité et les implications de cette stratégie. Alors que des solutions technologiques prometteuses émergent, le rôle des grandes plateformes dans la modération des contenus reste un sujet de préoccupation majeur pour l’avenir de l’information en ligne. 

 

 

 

La filière intelligence artificielle et big data de l’ESGI 

L’intelligence artificielle et le traitement des données sont au cœur des révolutions technologiques actuelles. À l’ESGI, nous proposons un programme pédagogique unique et innovant, conçu pour doter les étudiants des compétences techniques, analytiques et stratégiques indispensables dans ce domaine en pleine expansion. 

Grâce à cette filière, tu apprendras à concevoir des solutions technologiques avancées capables de repousser les frontières du possible. De la création d’algorithmes d’apprentissage automatique à l’exploitation des données massives, tu seras formé sur des projets concrets inspirés des défis actuels. 

L’intelligence artificielle et le big data transforment des secteurs clés tels que la santé, l’environnement, les transports, la finance et bien d’autres. Cette filière te permettra de maîtriser les outils et techniques les plus récents pour avoir un impact réel et contribuer à façonner un monde meilleur. 

Un Futur Connecté : Les 5 Incontournables du CES 2025


Actualité publiée le 15 janvier 2025

Le Consumer Electronics Show (CES) 2025, véritable temple de l’innovation technologique, a ébloui le monde avec une multitude de présentations futuristes et avant-gardistes. Cette année, l’accent a été mis sur les objets connectés, qui ont franchi une étape décisive en intégrant des capacités d’intelligence artificielle encore plus avancées. Ces nouveautés mettent l’accent sur une personnalisation accrue et une utilité pratique, répondant aux besoins quotidiens des utilisateurs de manière intuitive et proactive. Voici les cinq produits phares qui ont captivé l’attention lors de cette édition exceptionnelle. 

 

Facebook CES 2025

 

Withings Omnia : Le miroir connecté au service de votre santé 

 

 

Withings repousse les limites de la santé connectée avec le miroir Omnia. Capable de suivre plus de 60 paramètres de santé, cet objet intelligent analyse le poids, la fréquence cardiaque et même la fonction pulmonaire. Grâce à un assistant vocal alimenté par l’intelligence artificielle, Omnia offre des conseils personnalisés et permet des téléconsultations médicales. Une véritable révolution pour transformer votre salle de bain en centre de bien-être. 

Samsung Ballie : Un compagnon robotisé pour votre maison 

 

 

Samsung dévoile Ballie, un robot assistant domestique prêt à révolutionner la gestion des foyers. Doté d’intelligence artificielle, Ballie peut gérer les tâches ménagères, surveiller la maison et interagir de manière intuitive avec les membres du foyer. Disponible dès le premier semestre 2025, ce compagnon intelligent s’impose comme un incontournable pour une maison connectée. 

 

 

 

Tombot Jennie : Un chien robot pour le réconfort émotionnel 

 

 

Dans un monde de plus en plus connecté, Jennie, le chien robot de Tombot, apporte une touche d’humanité. Spécialement conçu pour les personnes souffrant de solitude ou de problèmes de santé mentale, Jennie réagit aux caresses et obéit aux commandes vocales. Une innovation touchante qui associe technologie et soutien émotionnel. 

 

 

 

TactSuit de bHaptic : Plongée au cœur de l’immersion 

 

 

Pour les amateurs de réalité virtuelle, le TactSuit de bHaptic offre une expérience sensorielle inédite. Avec plus de 30 points de retour haptique, ce gilet immersif reproduit des sensations physiques en temps réel. Compatible avec les plateformes Meta Quest, PlayStation VR 2 et Steam, il promet de transformer les sessions de jeu et les expériences immersives. 

 

 

 

Captify : Des lunettes qui sous-titrent vos conversations 

 

 

La communication n’a jamais été aussi accessible grâce à Captify. Ces lunettes innovantes affichent en temps réel des sous-titres des conversations, rendant les échanges plus fluides pour les personnes malentendantes. Avec la prise en charge de plusieurs langues, Captify facilite les interactions dans un monde de plus en plus globalisé. 

 

 

 

Une Porte Vers l’Avenir avec l’ESGI : la Filière Ingénierie Mobile et Objets Connectés 

 

 

Vous êtes fasciné par les innovations présentées au CES 2025 et souhaitez participer à cette révolution technologique ? L’ESGI, école spécialisée en ingénierie informatique, vous ouvre les portes de sa filière Ingénierie Mobile et Objets Connectés. 

Dans un monde où les objets connectés redéfinissent notre quotidien, cette filière vous forme aux compétences techniques et stratégiques pour concevoir, développer et piloter les innovations de demain. Vous apprendrez à maîtriser des technologies de pointe, de l’Internet des Objets (IoT) aux systèmes embarqués, en passant par l’intelligence artificielle et les protocoles de communication. 

Starlink : une solution d’urgence pour Mayotte après le cyclone Chido


Actualité publiée le 8 janvier 2025

Le cyclone Chido, qui a frappé Mayotte à la mi-décembre, a causé des dégâts considérables sur l’île, détruisant les infrastructures essentielles et laissant de nombreux habitants sans accès aux communications. Face à cette situation critique, le gouvernement a décidé de déployer 200 terminaux Starlink, une technologie satellitaire développée par SpaceX, pour restaurer temporairement les communications. 

 

 

twitter starlink

Une réponse d’urgence avec Starlink 

 

 

Le choix de Starlink s’appuie sur la rapidité d’installation qu’offre cette technologie. En utilisant une constellation de satellites en orbite basse, les terminaux Starlink permettent de fournir une connexion Internet rapide dans des zones où les infrastructures traditionnelles sont hors service. Dans le cas de Mayotte, cette solution vise à rétablir un minimum de connectivité pour les habitants en attendant la reconstruction des réseaux traditionnels. 

Les 200 terminaux Starlink déployés sur l’île sont utilisés pour établir des points d’accès Wi-Fi communautaires, permettant aux habitants de communiquer et d’accéder à des services essentiels. Ce choix s’inscrit dans une logique d’urgence, la remise en état des infrastructures terrestres nécessitant plus de temps et de ressources. 

 

 

 

Un plan de reconstruction annoncé 

 

 

En parallèle, le gouvernement a annoncé un plan de reconstruction des infrastructures numériques à Mayotte, baptisé « Mayotte debout ». Ce plan inclut un investissement public de 50 millions d’euros pour déployer la fibre optique dans un délai de deux ans. De plus, un réseau 5G est prévu pour être opérationnel d’ici juin 2025. Ces mesures visent à répondre aux besoins à long terme de l’île en matière de connectivité, tout en améliorant la résilience de ses infrastructures face à de futures catastrophes. 

 

 

 

Les enjeux technologiques et sociaux 

 

 

Le recours à Starlink met en lumière les possibilités offertes par les technologies satellitaires dans des contextes d’urgence. Cependant, cette solution temporaire soulève également des interrogations. La question de la souveraineté numérique et de la dépendance à une technologie développée par une entreprise étrangère est sujet à débat. De plus, la place des solutions traditionnelles, telles que les réseaux mobiles et fixes, reste centrale dans la reconstruction. 

En outre, la rapidité d’intervention des solutions satellitaires comme Starlink contraste avec les défis logistiques liés au déploiement de générateurs électriques et de personnel technique pour rétablir les infrastructures terrestres. Ces choix stratégiques devront être évalués à long terme pour déterminer leur impact sur les habitants et l’économie de l’île. 

 

 

 

Une Opportunité pour les Étudiants de l’ESGI et la Filière Système, Réseau et Cloud Computing 

 

 

Le déploiement de Starlink à Mayotte après le cyclone Chido illustre des enjeux essentiels pour les étudiants de la filière Système, Réseau et Cloud Computing de l’ESGI. Cette situation met en avant l’importance de maîtriser les technologies liées aux réseaux globaux, aux systèmes distribués et au cloud, qui sont au cœur de cette spécialisation. 

Les étudiants peuvent y voir une application concrète de leurs compétences dans la conception et la gestion de réseaux robustes adaptés aux environnements critiques. La gestion de solutions comme Starlink, qui repose sur des infrastructures satellitaires et des points d’accès temporaires, nécessite une expertise en systèmes résilients et en optimisation des ressources, des domaines couverts dans leur formation. 

Interview : Joël Farvault, professeur à l’ESGI, nous parle de son ouvrage


Actualité publiée le 23 décembre 2024

Dans le cadre de la sortie de son livre Unleashing Data Governance and Data Mesh in the Age of Generative AI: A Comprehensive Guide for AWS Cloud, nous avons eu l’opportunité d’interviewer Joël Farvault. 

Joël est intervenant à l’ESGI, où il enseigne le Cloud et le Big Data aux étudiants de 4? et 5? années. Il s’attache à leur transmettre une double compétence, combinant les concepts fondamentaux du Big Data avec leur mise en application sur une architecture Cloud. 

En parallèle, Joël Farvault occupe le poste d’Architect Solution Specialist Analytics chez Amazon Web Services (AWS). Il accompagne les clients, en particulier ceux du secteur énergétique, dans leur transformation numérique centrée sur la donnée et dans la réalisation de projets d’intelligence artificielle générative. 

Côté formation, Joël est titulaire d’un master en ingénierie des systèmes d’information du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM). 

 

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à écrire ce livre ? 

 

 

Joël Farvault nous confie que l’idée de ce projet d’écriture a émergé il y a environ deux ans. C’est au cours d’échanges avec ses collègues d’AWS basés aux États-Unis qu’il a été mis en relation avec un éditeur intéressé par le sujet. Ce projet collaboratif a pris forme avec plusieurs co-auteurs, dont un spécialiste des données et de l’intelligence artificielle appliquées au domaine de la santé. 

L’ouvrage aborde des enjeux contemporains majeurs. Bien que l’IA générative, illustrée par des outils comme ChatGPT, suscite beaucoup d’enthousiasme, Joël souligne que les entreprises doivent relever un défi de taille : celui de la gouvernance des données. Il insiste sur l’importance stratégique de cette gouvernance, essentielle pour garantir la conformité réglementaire, la traçabilité et la qualité des données. 

 

 

 

Résumé du livre et principaux thèmes abordés 

 

 

Le livre Unleashing Data Governance and Data Mesh in the Age of Generative AI vise à fournir une compréhension claire des concepts essentiels pour mettre en place une gouvernance efficace des données, tout en introduisant les notions clés liées à l’IA générative. Il souligne l’importance de fédérer tous les acteurs de l’entreprise autour de la gouvernance des données, en attribuant à chacun un rôle et une responsabilité dans leur collecte, traitement et utilisation. L’ouvrage s’appuie sur les technologies AWS pour illustrer ces pratiques. 

 

 

 

Grands défis explorés dans l’ouvrage 

 

 

L’ouvrage examine d’abord les défis réglementaires croissants en Europe, notamment en ce qui concerne l’utilisation des données personnelles pour entraîner des modèles d’IA générative. Il aborde les exigences légales et éthiques liées à la collecte, au traitement et à l’exploitation des données, un enjeu clé dans le contexte actuel. 

Il explore également comment les entreprises peuvent intégrer ces régulations dans leurs stratégies, tout en adoptant des outils technologiques adaptés pour garantir une gouvernance des données à la fois conforme et efficace. Cette approche permet de concilier les impératifs légaux avec les objectifs opérationnels et technologiques des organisations. 

Enfin, le livre met un fort accent sur l’importance de la qualité des données, un aspect crucial pour obtenir des modèles d’IA générative performants et fiables. Il propose des méthodologies et des pratiques concrètes pour contrôler et assurer cette qualité, en s’appuyant notamment sur les solutions proposées par AWS comme cadre de référence. 

 

 

 

Focus ESGI : Apports pour les étudiants 

 

 

Les travaux de Joël Farvault, et en particulier son ouvrage Unleashing Data Governance and Data Mesh in the Age of Generative AI, constituent une ressource précieuse pour les étudiants de l’ESGI, tant au cours de leurs études que dans leur future carrière. 

Pendant leur formation, cet ouvrage offre une perspective unique sur la gouvernance des données, un sujet rarement approfondi dans les cursus académiques. Il permet aux étudiants de mieux comprendre comment les règles de gouvernance s’intègrent dans la conception de solutions, complétant ainsi leur apprentissage centré sur les concepts techniques. En les initiant à des problématiques concrètes du monde professionnel, il les prépare également à aborder des sujets essentiels pour leur vie en entreprise. 

Dans une perspective de carrière, ce livre prend tout son sens une fois en poste. La gouvernance des données devient un enjeu incontournable dans les entreprises, avec des équipes dédiées et des processus intégrés au quotidien. Comprendre et maîtriser ces aspects est une compétence clé qui permettra aux étudiants de l’ESGI de se démarquer et de mieux répondre aux exigences de leur futur environnement professionnel. 

 

 

 

Quelle perspective d’avenir ?

 

 

Les métiers liés à la gouvernance des données et à l’IA générative sont appelés à évoluer de manière significative dans les années à venir, particulièrement en Europe où, selon Joël Farvault, les questions de protection des données personnelles, notamment avec le RGPD, occupent une place centrale. Ces évolutions vont entraîner une forte demande de profils qualifiés, capables de comprendre en profondeur ces technologies, de les mettre en œuvre correctement et de garantir leur conformité aux régulations en vigueur. 

Parallèlement, selon lui, la dimension de la sécurité des données prendra une importance encore plus grande. Avec l’augmentation des données générées et utilisées par les modèles d’IA générative, il sera crucial de protéger ces informations contre les cybermenaces, tout en maintenant un haut niveau de fiabilité et de transparence. Ces nouveaux défis positionnent, selon Joël Farvault, la gouvernance des données et l’IA générative comme des secteurs d’avenir, nécessitant des compétences spécialisées et une approche multidisciplinaire. 

À ceux, étudiants ou professionnels, qui souhaitent se lancer dans ce domaine, Joël adresse un message d’encouragement. Il décrit la gouvernance des données à l’ère de l’IA comme un domaine passionnant, situé à la croisée de la data, de l’intelligence artificielle, de la sécurité et des enjeux humains. Ce champ d’expertise, en constante évolution, offre des perspectives riches et stimulantes pour ceux qui s’y engagent. 

Son livre est disponible dès maintenant sur Amazon. Un guide essentiel pour tous ceux qui s’intéressent à ces sujets. 

Motul mise sur une stratégie de cybersécurité externalisée


Actualité publiée le 18 décembre 2024

Pour pallier un manque de compétences internes en cybersécurité, le fabricant français d’huiles de moteur et de lubrifiants industriels Motul a adopté une approche innovante et externalisée. Sous l’impulsion de son DSI Matthieu Blin, arrivé en 2020, l’entreprise s’est dotée d’un binôme d’experts externes : un RSSI senior à temps partiel et un spécialiste cyber junior. Une organisation qui a permis à Motul de moderniser ses outils, d’établir une cartographie des risques et de sensibiliser ses équipes à la cybersécurité.

 

facebook Motul

 

L’externalisation au cœur de la stratégie cyber

 

 

Face à l’absence de compétences internes en cybersécurité, Matthieu Blin, DSI de Motul a d’abord tenté de gérer cette problématique en interne. Une première tentative d’externalisation avec Axians, visant à définir une politique de sécurité des systèmes d’information (PSSI), n’a pas abouti. Mais en 2021, Motul se tourne vers i-Tracing, prestataire rencontré via le Club des experts de la sécurité de l’information et du numérique (Cesin). Cette collaboration marque un tournant : i-Tracing propose un binôme constitué d’un RSSI senior, Nicolas Pauty, à raison de deux jours par semaine, et d’un RSSI junior, présent également deux jours par semaine.

Cette organisation flexible a permis de structurer une roadmap cyber ambitieuse. « J’avais besoin d’un temps partiel au départ, car nous manipulons peu de données sensibles et n’avons pas de B2C », précise Matthieu Blin. Le RSSI senior a pris en charge la définition des priorités et le choix des outils, notamment le renouvellement de l’EDR (Endpoint Detection and Response), l’adoption de Prisma Access (solution SASE de Palo Alto Networks) et le déploiement d’un outil de protection des emails. « La mise en place de Prisma Access a été un peu longue, mais nous sommes pleinement satisfaits du résultat », se félicite le DSI.

Le RSSI junior, quant à lui, gère des tâches quotidiennes comme le suivi des logs et d’autres actions opérationnelles. Grâce à cette équipe externalisée, Motul a également finalisé sa cartographie des risques cyber en s’appuyant sur la méthodologie du guide d’hygiène informatique de l’ANSSI.

 

 

 

Sensibilisation et montée en compétences des équipes

 

Avec i-Tracing, Motul met en place des campagnes de phishing et des formations pour acculturer ses collaborateurs à la cybersécurité. Plus de la moitié des employés sont formés, ce qui renforce la culture cyber au sein de l’entreprise.

Pour l’instant, Motul ne recrute pas de RSSI interne, privilégiant l’externalisation pour gérer ses priorités. Un SOC sera déployé en 2025, ouvrant la voie à une potentielle organisation hybride (interne et externe). Cette stratégie agile permet à Motul d’avancer efficacement sur ses objectifs cyber.

 

 

 

Une opportunité pour les étudiants de l’ESGI : l’alignement entre cybersécurité et transformation numérique

 

L’exemple de Motul montre comment une entreprise, confrontée à une dette technique et à des défis de cybersécurité, peut adopter des solutions innovantes et externalisées pour protéger son SI tout en modernisant ses infrastructures. Cette approche agile, combinant expertise externe et montée en compétences interne, peut inspirer les étudiants de l’ESGI, futurs experts en cybersécurité et gestion des systèmes d’information.

Google DeepMind présente Genie 2 : une IA avancée pour la création de mondes virtuels 3D interactifs


Actualité publiée le 11 décembre 2024

Google DeepMind a lancé Genie 2, un modèle d’intelligence artificielle révolutionnaire capable de créer des mondes virtuels 3D interactifs à partir d’une simple image d’entrée. Ce modèle permet une immersion totale en générant des environnements dynamiques dans lesquels l’utilisateur, qu’il soit humain ou IA, peut interagir en temps réel avec l’environnement via des commandes comme le clavier et la souris. Genie 2 simule des actions et leurs conséquences, comme sauter, nager ou manipuler des objets, offrant ainsi une interactivité inédite avec des mondes virtuels. 

L’une des principales forces de Genie 2 réside dans sa capacité à générer des mondes cohérents et réalistes. Entraîné sur une vaste base de données vidéo provenant du modèle Imagen 3 de Google, Genie 2 peut créer des scènes immersives et réagir de manière dynamique aux actions entreprises. Les mondes générés peuvent durer jusqu’à une minute, bien que les démonstrations actuelles soient généralement limitées à des périodes de 10 à 20 secondes.  

 

Facebook IA google

 

Tester et améliorer les agents IA dans des environnements réalistes 

 

 

Au-delà de la création de mondes virtuels, Genie 2 joue un rôle crucial dans le développement et l’entraînement des agents IA. Google DeepMind utilise depuis longtemps les jeux vidéo comme terrain d’expérimentation pour tester des IA capables de réaliser des tâches complexes, comme le démontre le succès d’AlphaGo et AlphaStar. En offrant une plateforme flexible et interactive, Genie 2 permet de tester les agents dans des environnements 3D dynamiques, où leurs actions ont des conséquences tangibles sur l’évolution du monde.  

Le modèle permet de simuler des comportements plus naturels et de tester des stratégies dans des contextes multiples, offrant ainsi un cadre idéal pour améliorer les capacités de prise de décision des agents IA.  

 

 

 

Un pas vers l’intelligence générale artificielle (AGI) 

 

 

L’un des objectifs à long terme de Google avec Genie 2 est de faire avancer l’intelligence générale artificielle (AGI), c’est-à-dire des systèmes d’IA capables de réaliser n’importe quelle tâche humaine de manière autonome. Bien que l’AGI soit encore loin d’être une réalité, Genie 2 représente une étape importante dans cette direction. En fournissant une plateforme permettant de tester des agents dans des mondes virtuels diversifiés, Genie 2 contribue à la création d’agents IA plus flexibles et autonomes, capables de s’adapter à des situations imprévues et de résoudre des problèmes complexes. 

En permettant aux chercheurs de tester des agents dans des environnements 3D dynamiques, Genie 2 offre une opportunité de repousser les limites des systèmes d’IA existants.  

 

 

 

Accélérer la créativité et la conception d’environnements virtuels 

 

 

Outre ses applications dans l’entraînement des agents IA, Genie 2 ouvre également des perspectives passionnantes pour la création de mondes virtuels. Les concepteurs de jeux vidéo, architectes numériques et artistes peuvent utiliser ce modèle pour générer rapidement des prototypes d’environnements 3D interactifs.  

Cette capacité à générer des mondes virtuels de manière rapide et flexible pourrait révolutionner la manière dont les jeux vidéo, la réalité virtuelle et les simulations sont créés.  

 

 

 

Un modèle d’IA plus sécurisé et plus général 

 

 

En plus de sa flexibilité et de ses capacités créatives, Genie 2 contribue à la sécurité dans le développement des IA. En offrant un environnement contrôlé pour l’entraînement des agents, Google DeepMind garantit que ces derniers peuvent être testés dans des situations sécurisées, sans risques pour le monde réel. Cela permet de simuler des actions complexes sans mettre en danger des systèmes physiques ou humains, offrant ainsi un espace sûr pour l’innovation et la recherche. 

 

 

 

La filière Intelligence artificielle de l’ESGI 

 

 

Pour les étudiants en Intelligence Artificielle et Big Data à l’ESGI, cette évolution est une occasion d’appliquer des compétences en IA et en gestion de données massives à des projets concrets. L’école prépare ses étudiants à maîtriser des technologies de pointe comme celles de Genie 2, qui ouvrent la voie à des innovations dans des domaines tels que la simulation, la création numérique et l’entraînement des agents IA. 

Tiangong : La Chine Révolutionne la Robotique avec le Premier Robot Humanoïde Open Source


Actualité publiée le 4 décembre 2024

Dans un monde en constante évolution technologique, la Chine fait un bond en avant avec le lancement de Tiangong, le premier robot humanoïde entièrement électrique et désormais open source. Cette initiative audacieuse, orchestrée par le Beijing Humanoid Robot Innovation Center, pourrait bien redéfinir le paysage de la robotique mondiale en accélérant l’innovation collaborative et en rendant la robotique humanoïde plus accessible. 

 

MA robot chine

Un Robot Pas Comme les Autres 

 

 

Tiangong, dont le nom se traduit par « palais céleste », est bien plus qu’un simple robot humanoïde. Avec une taille de 1,63 mètre et un poids de seulement 43 kilogrammes, il se distingue par sa légèreté et son agilité. Capable de marcher à une vitesse constante de 6 km/h, il combine des capteurs visuels, une technologie de vision 3D et une unité de mesure inertielle (IMU) avancée, lui permettant de se déplacer avec une précision remarquable. 

Sa capacité à monter et descendre des pentes sans repères visuels, à se relever rapidement après une chute et à effectuer des mouvements complexes en fait une prouesse technologique. Avec une vitesse de traitement impressionnante de 550 billions d’opérations par seconde, Tiangong promet des performances dignes des attentes du futur. 

 

 

 

Le Pari de l’Open Source 

 

 

L’une des annonces les plus révolutionnaires autour de Tiangong est son passage en open source. Contrairement à la plupart des robots humanoïdes, souvent développés dans des environnements fermés, Tiangong offre aux entreprises, instituts de recherche et développeurs du monde entier un accès libre à ses logiciels, ses documents de conception structurelle et, bientôt, à son architecture logicielle et ses systèmes électriques. 

Ce choix stratégique vise à : 

  • Stimuler l’innovation en permettant le développement secondaire. 
  • Réduire les coûts et délais de conception en favorisant le partage des connaissances. 
  • Accélérer l’intégration des robots dans la vie quotidienne, grâce à une adoption technologique plus rapide. 

Deux versions sont déjà disponibles : Tiangong 1.0 LITE, une version simplifiée, et Tiangong Pro, une version plus avancée. Les plans supplémentaires seront publiés d’ici la fin de l’année, renforçant encore l’écosystème autour de ce robot révolutionnaire. 

 

 

 

Une Stratégie Nationale Ambitieuse 

 

 

Le lancement de Tiangong s’inscrit dans une stratégie plus large de la Chine pour dominer l’industrie de la robotique humanoïde. En novembre 2023, le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’Information a dévoilé un plan visant à produire en masse des robots humanoïdes d’ici 2025 et à concevoir des machines capables de penser et d’apprendre d’ici 2027. Ce projet s’appuie sur la zone de développement économique et technologique de Pékin, qui regroupe plus de 110 entreprises spécialisées en robotique. 

Des acteurs chinois tels qu’UBtech Robotics et Unitree Robotics ont déjà démontré leur savoir-faire avec des modèles innovants, mais Tiangong élève la barre en ouvrant la voie à une collaboration mondiale. 

 

 

 

L’ESGI : Au Cœur de l’Innovation et de la Sécurité Robotique 

 

 

Les filières Mobilité et Objets Connectés (MOC) et Cybersécurité de l’ESGI se positionnent comme des atouts stratégiques face aux défis de la robotique humanoïde, comme le projet Tiangong. La filière MOC forme des experts capables de développer des infrastructures connectées et des systèmes intelligents, essentiels pour les capteurs et algorithmes des robots. Parallèlement, la filière Cybersécurité prépare des professionnels aptes à protéger ces systèmes open source contre les cyberattaques, garantissant leur sûreté et fiabilité. Ces compétences complémentaires placent l’ESGI à l’avant-garde de l’innovation et de la sécurité dans le domaine des technologies émergentes. 

Attention au smishing : l’arnaque par SMS qui menace vos finances


Actualité publiée le 27 novembre 2024

Le smishing, mélange de « SMS » et « phishing », est une escroquerie en forte croissance. Ces attaques par SMS visent à voler vos informations personnelles et financières en exploitant votre confiance. Voici comment les reconnaître et s’en protéger. 

 

twitter smishing

Qu’est-ce que le smishing ? 

 

 

Les cybercriminels utilisent des SMS frauduleux pour se faire passer pour des entités de confiance (banques, services de livraison, autorités). Les messages, souvent alarmistes, incitent à cliquer sur des liens qui redirigent vers des sites malveillants. Ces sites demandent des informations sensibles, comme des coordonnées bancaires. Les victimes sont manipulées par la peur et l’urgence pour agir sans réfléchir. 

 

 

 

Une menace grandissante 

 

 

Les attaques de smishing ont explosé ces dernières années, avec une augmentation de?318 % des attaques en 2023. Le coût pour les consommateurs a atteint 330 millions de dollars?depuis 2022, avec entre?300 000 et 400 000 attaques quotidiennes. La pandémie de Covid-19 a renforcé cette tendance, car de plus en plus de démarches se font en ligne, augmentant ainsi les occasions pour les fraudeurs de frapper. 

 

 

 

Pourquoi le smishing est-il si efficace ? 

 

 

Le smishing est particulièrement efficace car il exploite plusieurs facteurs psychologiques et technologiques. Tout d’abord, les utilisateurs accordent une grande confiance aux SMS, les considérant comme plus fiables que les e-mails, ce qui les rend plus enclins à cliquer sur les liens reçus par message. De plus, les attaques sont de plus en plus sophistiquées, avec des messages impeccablement rédigés qui imitent des communications officielles, ce qui rend difficile de les distinguer de véritables notifications. L’urgence créée par ces messages pousse également les victimes à agir rapidement, sans prendre le temps de vérifier l’origine du message, favorisant ainsi la manipulation. Enfin, l’omniprésence des smartphones dans la vie quotidienne permet aux attaques de se produire à tout moment et en tout lieu, augmentant ainsi les chances de réussite pour les cybercriminels. 

 

 

 

Comment se protéger ? 

 

 

Pour éviter de tomber dans le piège, restez vigilant : 

  • Ne cédez pas à l’urgence?: Prenez le temps de vérifier. 
  • Vérifiez la source?: Contactez directement l’organisme supposé vous avoir envoyé le message. 
  • Signalez les SMS suspects?: En France, transférez-les au?33700. 
  • Mettez à jour vos appareils?pour bénéficier des dernières protections de sécurité. 

Le smishing est une menace sérieuse qui nécessite une vigilance constante. En adoptant de bonnes pratiques et en sensibilisant autour de vous, vous pouvez réduire les risques. La prudence est de mise dans ce monde numérique de plus en plus connecté. 

Face à l’augmentation des cyberattaques telles que le smishing, il est essentiel de préparer les générations futures à protéger nos données et notre sécurité en ligne. C’est pourquoi l’ESGI (École Supérieure de Génie Informatique) forme des experts en cybersécurité, prêts à relever ces défis numériques. Grâce à un enseignement pointu et des formations adaptées aux enjeux actuels, l’ESGI offre aux étudiants les compétences nécessaires pour comprendre, prévenir et neutraliser les attaques malveillantes. De cette manière, nous participons à la création d’un environnement numérique plus sûr pour tous, en formant les professionnels capables de protéger nos informations personnelles et financières contre les cybercriminels. 

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