Meet-Up : Les differents rôles d’un Devops


Actualité publiée le 20 novembre 2023

A l’occasion d’un Meet-Up, trois étudiants de la filière Ingénierie du Web de l’ESGI, Locman Diawadoh, Pierre Berger et Mustapha Boukhatem, ont organisé un échange autour du métier de DevOps et des bonnes pratiques qui l’entourent.  

Les fondamentaux du DevOps 

Le premier invité, Kévin Didelot, co-fondateur d’une agence spécialisée en DevSecOps et Blockchain, a mis en lumière les trois piliers du développement en entreprise : l’agilité, la disponibilité et la sécurité. Il a souligné l’importance des développeurs, des opérationnels et des experts en sécurité dans le processus de développement.  
 
Selon Kévin Didelot, le DevOps est bien plus qu’un simple outil : c’est une culture, une façon de penser, une méthodologie.  

 

Après être entré en détails dans la culture du DevOps et son workflow, il a conclu en mentionnant différentes communautés de DevOps comme France devops ou compagnon devops et de créateur de contenu sur le DevOps qu’il appréciait tel que Xavki, Cloudguru et Geerlinguy.

 

 

L’automatisation au cœur du DevOps 

Benjamin Boualam, ingénieur cloud et expert DevOps, a ensuite partagé son expérience sur l’automatisation des tâches. Il a présenté deux outils clés pour l’automatisation : Terraform et Ansible.  

 

Après une courte présentation de ces 2 outils, il a fait une démonstration d’un cas concret durant laquelle il a automatisé l’installation de machines permettant de faire tourner Kubernetes sur un cluster. Ayant fait cette automatisation en amont de la conférence il a pu nous donner le tempsqu’il lui a fallu pour tout faire. 5min pour la création d’un template, 1 à 2h pour le code Terraformet cloud init avec 2min30 d’exécution et 2 à 3h de code avec Ansible pour 3 min d’exécution.Désormais lorsqu’il voudra installer de nouvelle machine faisant tourner Kubernetes ça luiprendra 15min maximum. 

 
Il a également souligné que l’automatisation est au cœur de la méthodologie DevOps et qu’il est essentiel de savoir configurer manuellement ce que l’on souhaite automatiser. 

 

 

La CI/CD : un processus clé 

Faycal Bousmaha, co-fondateur et CTO d’Ideel à 19 ans et actuellement engineering manager, a commencé son intervention en soulignant l’importance de l’investissement personnel et de l’apprentissage continu.  

 

Faycal a continué en expliquant comment travaillaient les devs avant l’arrivée de la CI/CD avec les merge day.Il a défini ensuite CI/CD aujourd’hui comme “le processus par lequel on développe des fonctionnalités, les teste, les envoie dans des environnements de test jusqu’à ce qu’elles soient déployées en production”.

Il a conclu sur les avantages de la CI/CD, comme un chemin simplifié vers l’environnement de production, une correction plus rapide des bugs, des retours plus rapides et une communication plus fluide et simple. 

 

 

Distroless : une technologie innovante 

Arnaud Tardiff, consultant DevOps, a introduit un sujet plus technique : le Distroless. Il s’agit d’une technologie maintenue par Google qui consiste à créer une image Docker minimaliste en supprimant toutes les étapes nécessaires à la création de l’application. Cela permet un gain de temps et de ressources.  

 

Arnaud a fait une démonstration en direct où il a construit son application dans une première image, puis l’a envoyée en production dans une seconde image. Il a conclu en énumérant les avantages et les inconvénients de cette technologie :  

 

  • L’absence de shell pour debug en live et pas d’appel système possible parmi les désavantages 

  • Une taille réduite, moins de surface pour attaquer l’application, structure d’image simple ou encore le fait que ce procédé force à mettre en place les bonnes pratiques du Devops pour les avantages. 

 

Ce meet-up a été une occasion précieuse pour les étudiants de l’ESGI :Ce meet-up aura été pour nous l’occasion d’agrandir notre réseau et d’échanger avec des personnes ayant beaucoup d’expériences dans le monde de l’informatique. On a pu discuter des différents chemins qui s’offrent à nous pour la suite de nos carrières avec des professionnels.” explique Locman Diawadoh.

 

 

L’ESGI, en organisant de tels événements, souligne son engagement à fournir à ses étudiants une formation de pointe, en phase avec les dernières tendances et technologies du secteur. Le monde du DevOps est vaste et en constante évolution, et l’ESGI s’efforce de préparer ses étudiants à relever ces défis en leur offrant des opportunités d’apprentissage et de networking comme celle-ci. 

 

L’école met l’accent sur l’importance de l’investissement personnel, de l’apprentissage continu et de l’adaptabilité, des compétences essentielles pour réussir dans le domaine en constante évolution de l’informatique. L’objectif de l’ESGI est de former des professionnels compétents et polyvalents, prêts à apporter une contribution significative à l’industrie technologique. 

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