Rencontre avec Adrien Morin, directeur pédagogique de la filière Ingénierie du Web et passionné par son métier.
« Ce dont je suis le plus fier, c’est certainement d’en être arrivé là professionnellement.», Adrien Morin
© ESGI
Présentez-vous-en quelques lignes.
Bonjour, je m’appelle Adrien Morin, directeur pédagogique de la filière Ingénierie du Web à l’ESGI et passionné d’innovation technologique. Quand j’écris ces mots, je suis impressionné par l’arrivée massive des IA (précisons que l’ensemble des phrases ne sont pas généré par unrobot).
Quelle est votre fonction au sein de l’ESGI ?
Au sein de l’ESGI, je suis professeur et directeur pédagogique de la filière Ingénierie du Web.
Mon travail consiste à assurer la conception du programme de la filière, à recruter les intervenants et les positionner sur les différents cours, à gérer les échanges entre les différentes entités liées à la filière et à faire le suivi pédagogique des étudiants. Le tout en donnant des cours aux étudiants sur mes spécialités, ce qui me permet de connaître mes étudiants (pour le meilleur et pour le pire…).
Comment se déroule une journée type d’un directeur pédagogique à l’ESGI ?
Jamais comme celle de la veille ! Voilà ce qui pourrait résumer pourquoi j’aime ce métier aujourd’hui, nos journées ne se ressemblent pas, elles sont riches de tâches diverses et variées. En soit, on jongle entre donner des cours, faire de la veille, travailler sur l’ingénierie pédagogique de notre filière et en parallèle gérer les problématiques du quotidien pour faire en sorte que nos étudiants se sentent bien au sein de leur parcours scolaire.
Pourquoi avoir choisi l’enseignement à l’ESGI ?
En 2017, je terminais mon mastère en Ingénierie du Web et je donnais déjà quelques cours sur internet ou dans le cadre du laboratoire web de l’ESGI (des cours entre étudiants pour résumer). C’est donc assez naturellement que j’ai proposé à l’ESGI d’intervenir l’année suivante. D’un premier module de 30 heures, je suis passé, en quelques années, intervenant dans plusieurs écoles du Réseau GES. Bref, j’ai été piqué par la transmission de compétences très rapidement après mes études et il me semblait logique de rester dans l’école qui m’a tant donné.
De quel projet êtes-vous le plus fier ?
Ce dont je suis le plus fier, c’est certainement d’en être arrivé là professionnellement parlant.
A la fin de mon collège, j’étais un élève moyen et quelque peu perturbateur. Comme souvent dans mon cas, on ne me promettait aucun avenir (petit clin d’œil à ma CPE de l’époque !).
Donc c’est pour moi une vraie revanche d’être aujourd’hui à la direction d’une filière en études supérieures. Et cela fait toujours autant rire mes camarades de l’époque quand ils apprennent que je travaille maintenant dans la pédagogie !
Racontez-nous votre parcours professionnel.
J’ai toujours aimé l’idée d’entreprendre, c’est donc juste après mon lycée que j’ai lancé mes premiers projets professionnels avec une petite agence web. Par la suite et durant ma dernière année à l’ESGI, j’ai monté une première société avec mes deux meilleurs amis, puis quelques années plus tard une seconde. En parallèle, je donnais des cours pour me permettre de vivre sans toucher aux finances de mes entreprises. Aujourd’hui, les deux entreprises sont fermées et j’ai commencé une nouvelle aventure (pédagogique cette fois-ci) au sein de l’ESGI tout en gardant quelques clients de ma première agence web.
Qu’est-ce qui vous a poussé à être dans l’informatique ?
Cela remonte à loin, car c’est vers l’âge de 13 ans que j’ai construit mes premiers ordinateurs pour geeker ! Et c’est bien l’amour des jeux vidéo en ligne qui m’a poussé à être dans ce domaine. En effet à 16 ans, j’ouvrais mon premier serveur en ligne d’un jeu (Ragnarock pour les connaisseurs), avec création de site et développement d’améliorations du jeu. A cette époque, je ne comprenais pas tout ce que je codais, mais ça marchait car nous avions 1500 joueurs chaque jour sur le serveur.
Pourquoi recommanderiez-vous l’ESGI ?
Parce que c’est la meilleure école pardi ! Plus sérieusement, beaucoup d’écoles sont très bien, mais l’ESGI possède une vraie analyse des besoins du marché et propose, en ce sens, une formation avec des programmes en constante évolution et d’excellents débouchés pour nos étudiants. De plus, en tant qu’étudiant, je trouve que cette école arrive à proposer un parfait équilibre entre la pédagogie de cours et les projets à réaliser permettant d’obtenir une expertise technique de haut niveau.
Avez-vous des conseils à donner aux futurs étudiants ?
Les conseils que j’aimerais donner sont en rapport avec mon parcours. Soyez passionnés et impliqués sur l’ensemble des actions qui vous permettront d’aller de l’avant, aussi bien dans votre vie personnelle que professionnelle. Et ce que je répète à bon nombre d’étudiants, c’est que, pour moi, l’une des meilleures façons d’apprendre est d’accepter de se tromper, l’échec est une force dès l’instant que l’on arrive à rebondir en apprenant de celui-ci.
Avez-vous une anecdote à nous raconter ?
Ma première expérience de cours était au sein d’une autre école à Paris. A ce moment-là, j’étais étudiant en mastère et il m’est même arrivé de sécher des cours pour aller donner cours ou faire passer des soutenances…
Un grand merci à Adrien pour son témoignage, nous promettons de ne pas révéler son anecdote à ses étudiants à qui cela pourrait donner des idées !
Avoir dans ses équipes des personnes passionnés par le métier qu’ils exercent est une évidence pour l’ESGI car ce sont les garants de la réussite de nos étudiants. L’école est à la fois un lieu d’apprentissage, d’expérimentation mais aussi de partage et d’échange. De plus, grâce à ses neuf spécialisations, l’ESGI couvre de nombreux domaines de l’informatique et forme ses étudiants au plus près de la réalité du marché.