En raison de la digitalisation croissante de l’économie et des processus de travail, les architectures réseau évoluent considérablement au sortir de la crise du covid-19. Ces changements ciblent certains points et provoquent une profonde refonte de l’architecture des systèmes informatiques. Quelles vont alors être les tendances de demain en matière d’infrastructures réseau ?
Infrastructure réseau : la tendance à l’automatisation
On voit une grande tendance émerger dans le milieu de l’architecture réseau : l’hyper automatisation. Cette nouvelle solution offre d’excellents résultats en termes de croissance et de performance opérationnelle pour les collaborateurs d’une entreprise. Si seulement 1 % des experts en architecture des réseaux informatiques utilisent l’automatisation gérée par IA aujourd’hui, ils seront près de 60 % d’ici 2025.
Les infrastructures réseau de demain prendront fortement en compte les processus d’automatisation et ce, à plusieurs niveaux au sein des entreprises. Avec l’automatisation généralisée, l’entreprise peut réduise les délais de déploiement de son architecture réseau, ce qui favorise sa réactivité et ses opérations stratégiques.
Le déploiement des systèmes automatisés a eu pour conséquence de complexifier les opérations et les systèmes de ce type. À ce titre, il devient nécessaire que les architectes de l’automatisation spécialisés émergent, afin de prendre en charge la normalisation de l’automatisation au sein de tous les départements d’une structure professionnelle.
Infrastructures réseau de demain : 3 points clés
- Demain, les infrastructures réseau offriront des solutions afin de traiter les données d’une structure sans les déplacer. En effet, les datas générées par les activités des sociétés sont souvent gérées (analysées) en dehors du datacenter ou du cloud dans lesquelles elles sont stockées. Le déplacement de ces informations est complexe et génère de nombreux risques : il devient nécessaire d’élaborer des infrastructures axées sur les données et leur traitement afin de les gérer là où elles sont. Cela nécessite de restructurer les réseaux et de moderniser les systèmes d’architecture de sauvegarde pour protéger les informations là où elles se trouvent.
- Les infrastructures réseau qui seront mises en place demain cherchent désormais à privilégier la simplicité. Auparavant, les informaticiens et les développeurs informatiques privilégiaient la performance et la disponibilité du réseau qu’ils contribuaient à construire. Désormais, et grâce aux nombreuses innovations dans le secteur, c’est la simplicité opérationnelle qui est visée. On revient ici à un besoin d’automatisation et de flexibilité des modèles informatiques utilisés : à mi-chemin entre technologie sécurisée et système flexible.
- Outre l’automatisation, les tendances des infrastructures réseaux montrent qu’un point crucial a émergé : l’intégration des systèmes cloud dans les processus et les supports de travail. À ce titre, il est important de s’inspirer d’entreprises dont le numérique est nativement ancré dans leur processus de travail et de tirer parti de leur mode de fonctionnement. Cette analyse permettra d’adapter leurs processus à d’autres structures pour qu’elles produisent des services et des offres plus agiles. Pour y parvenir, la seule solution est de conduire un changement culturel : les responsables informatiques doivent impérativement se former à l’innovation pour intégrer les nouvelles solutions à leur architecture réseau plutôt que simplement soutenir des systèmes existants (et bien souvent obsolètes et peu fonctionnels).
L’ESGI a conscience des enjeux des infrastructures réseaux de demain pour les professionnels et forme ses étudiants en Mastère Spécialisé à tous les nouveaux outils et processus sur le marché.
Au sein des entreprises, la majorité des collaborateurs sont désormais dépendants des départements informatiques en raison des applications hébergées dans le cloud, de la communication digitalisée ou encore des processus de travail intégralement numériques, etc. L’essor du digital dans les process professionnels requiert que de nouvelles architectures des réseaux informatiques viennent soutenir cette avancée.