Présentez-vous-en quelques mots…
Baptiste Vandenborght, je suis aujourd’hui entrepreneur dans la tech. J’ai vécu un an aux Etats-Unis grâce à l’ESGI, pendant ma dernière année. En revenant en France, j’ai travaillé deux ans en tant qu’Ingénieur en Sécurité Informatique, puis j’ai monté une startup récemment dans le marketing.
Quand avez-vous intégré l’ESGI et pour quelle formation ?
J’ai rejoint l’ESGI en 2015 pour effectuer ma 3e année de Bachelor (ayant obtenu un BTS avant cela dans une autre école), puis j’ai été diplômé en 2018 d’un Mastère en Sécurité Informatique.
Quels ont été, d’après vous, les avantages de la formation que vous avez suivie ?
Je pense que tout étudiant sortant de l’ESGI vous le dira : ce sont les projets qui nous sont donnés tout au long de l’année. Nous avons une quinzaine de projets à gérer, souvent en équipe, avec des soutenances à réaliser en période de partiels.
Cette expérience apporte une réelle valeur ajoutée par rapport aux autres formations des écoles « classiques » je trouve. Parce qu’en entreprise, la réalité est que nous ne travaillons qu’en mode projet, et en équipe ! Donc, nous sommes sur du concret grâce aux projets de l’ESGI, et cela nous prépare bien pour le monde du travail.
Quels souvenirs gardez-vous de vos années d’études au sein de l’ESGI ?
Dans l’ensemble, de bons intervenants aux profils très variés, et une bonne ambiance dans la classe. Et de manière plus précise, je garde surtout un excellent souvenir de mon année réalisée à l’étranger grâce à l’ESGI (dernière année).
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui suivent aujourd’hui cette formation ?
Personnellement, je leur dirais surtout de se renseigner sur tout ce qu’on peut faire en plus de la formation ; les associations, mais surtout, les départs à l’étranger pour les double-diplôme. C’est un avantage indéniable, une fois sur le marché du travail, et les postes et salaires négociés peuvent être meilleurs si un étudiant revient d’une année complémentaire à l’étranger.
Avez-vous gardé contact avec vos anciens camarades ?
Absolument ! Nous nous voyons même régulièrement avec certains d’entre eux, et nous avons globalement tous gardé d’excellentes relations.
Pourquoi avez-vous participé au projet EngrainaGES ? Qu’est-ce que ça vous a apporté ?
J’ai lancé ma startup en début d’année avec deux associés pour vendre un logiciel en mode SaaS. Le concours EngrainaGES a été une excellente opportunité pour faire grandir et murir notre projet de startup, car cela nous a permis de travailler divers aspects liés au monde de l’entreprenariat.
Le concours étant ponctué par une série d’ateliers, tous très variés, cela nous a apporté une aide précieuse dans la constitution de notre business plan, de notre discours auprès d’investisseurs (nous avions des pitchs d’une minute à présenter), et aussi notre image auprès des médias.
Concernant votre parcours professionnel :
Parlez-nous de vos missions actuelles. (CDI?, mission…)
Cela fait maintenant 6 mois que je suis à mon compte, et que je travaille pour le développement de ma startup. Je fais également de temps en temps des missions de conseils en développement et en gestion de l’infrastructure informatique pour certains clients.
Auparavant, j’ai enchaîné deux CDI d’un an chacun, l’un chez ADP (Aéroports de Paris) et l’autre dans un cabinet d’avocats international. Les missions effectuées étaient surtout de la direction de projet dans l’informatique (orienté infrastructures systèmes & réseaux) et de l’exploitation en sécurité informatique.
Quels outils/logiciels spécifiques utilisez-vous pour vos projets ? Si vous ne deviez recommander qu’un seul logiciel, ce serait lequel ?
Dans mon activité d’entrepreneur, j’utilise ce qu’on appelle des Frameworks, qui me permettent de développer rapidement des sites internet et applications mobiles. Pour la gestion de l’entreprise, j’utilise également un CRM, qui fait aussi office de gestion budgétaire/gestion de projets, que je recommande fortement : Axonaut. Petit bémol toutefois, ce logiciel est un peu cher (compter 400€ par an environ)
Pourquoi être devenu entrepreneur ?
Je pense que c’est un état d’esprit avant tout : le salariat m’a très vite ennuyé (après avoir travaillé 8 ans, en comptant l’alternance, dans des entreprises de toutes tailles à divers postes). J’ai eu besoin de lancer mon propre projet, tenter de répondre à une problématique (business, dans mon cas) et d’apporter une solution à une variété de clients. D’ailleurs, l’aspect relationnel-client est justement l’une des raisons qui m’a fait basculer dans l’entreprenariat aussi ; en étant Ingénieur en Sécurité Informatique, je me sentais un peu isolé et on voyait très peu de clients, finalement.
Pensez-vous que votre formation à l’ESGI a contribué à cette envie d’entreprendre ?
Oui et non ; si je lance aujourd’hui ma startup, c’est grâce à l’ESGI mais indirectement. En fait, l’ESGI m’a permis de partir à l’étranger, et c’est grâce à cette chance que j’ai découvert le monde des startups aux Etats-Unis et qui m’a donné le goût d’entreprendre.
Quelle(s) avancée(s) technologique(s) attendez-vous avec impatience ?
Pour moi, il n’y a aucun doute : l’intelligence artificielle, qui DOIT être la révolution de demain, après Internet. Je pense que nous sommes encore loin de voir des applications concrètes de l’IA, et il y a encore beaucoup de chemin à parcourir… mais si j’avais dû faire une autre carrière, j’aurais fait des études en mathématiques pour me spécialiser dans l’intelligence artificielle, sans hésiter !